Mon cookeo et moi
Un peu de lecture, blabla ...
Quand on s’est installé (il y a fort fort longtemps donc !), on avait notre liste « d’indispensables » à acheter. Au delà des meubles, assiettes, draps et bien d’autres, la cocotte minute faisait partie de la liste cuisine. J’ai toujours connu le tsoin-tsoin et le pschiittt hebdomadaire de la cocotte minute familiale alors, forcément, si elle servait autant, j’en avais déduit qu’il était impératif d’en avoir une et que vivre sans était mission impossible.
Alors voilà donc un des premiers « investissement » cuisine que nous avons fait: la cocotte minute ! C’est fièrement que j’ai commencé mon premier plat dans cette fameuse cocotte, sûre de mon coup et voulant épater Papa Tambouille avec mes talents culinaires (je précise, on avait tout juste 19 ans à l’époque), au programme: des endives cuites. Mais, sans notion de temps de cuisson ni de quantité d’eau à mettre, bah, j’ai un fait au pif pensant que, de toutes façons, on ne pouvait rien rater dans la cocotte (oui, je sais, j’étais naïve). Et c’est après un certain temps de cuisson ou plutôt un temps certain que j’ai ouvert la bête bouillante, dégageant de la vapeur dans toute la cuisine et laissant apparaitre sous le brouillard sous la fumée une indescriptible masse carbonisée dans une cocotte noircie. Ce fût ma première désillusion en cuisine !
S’en est suivie une autre vague d’échecs avec cet engin; j’y ai brûlé à peu près tous les légumes du monde: les asperges, les lentilles (ah, les lentilles, je vous assure que c’est pas marrant, c’est une galère sans nom à nettoyer), les poivrons sans compter les plats mijotés …
En quelques mois, la cocotte s’est retrouvée dans le fond d’un placard, abandonnée pendant de nombreuses années … jusqu’à ce qu’un collègue me dise un jour chercher une cocotte minute, ni une ni deux, j’apportais volontiers la mienne dès le lendemain (après avoir passé une heure à frotter la couche de poussière collante qui la recouvrait) et lui cédait avec soulagement plaisir. Ca c’était il y a bien 15 ans !
Et puis, après avoir écouté mes collègues et autre entourage vanter les talents du cookeo, le gain de temps apporté par celui-ci etc etc etc … ce dernier est apparu dans ma cuisine un jour comme par magie (et oui, Papa Tambouille est un magicien ! Il fait apparaitre des surprises comme ça 😉 ) Alors voilà, j’ai testé l’animal pour la cuisson des légumes, du riz, des plats mijotés … J’ai même réussi la cuisson des lentilles, c’est pas la classe ça !
Bref, je ne pourrais plus me passer du cookeo. Je l’utilise au moins une fois par semaine et quel gain de temps !
Vous avez un cookeo ou vous voulez savoir ce qu’on peut faire avec ? Voici une sélection des recettes que j’ai réalisées avec.